Peintures

Survivre à la fin d’un monde.

2014

La guerre nucléaire, la guerre civile ou l’apocalypse, de plus de plus personnes qui redoutent le pire, construisent leur bunker.
Ils sont de plus en plus nombreux à penser que le monde tel qu’il existe va s’effondrer et qu’il faut dès maintenant s’y préparer. Le virus à renforcé cette peur primordiale.
S’entraider, ou s’entre-tuer. Pour beaucoup, il faut maintenant choisir son camp. De ce constat sombre est né le mouvement survivaliste.
J’ai voulu interroger cette peur du chaos et cette vitalité qui pousse l’homme à penser sa survie, quitte à anticiper sa nécessité. Cette mise en scène de plus en plus répandue de l’abîme qui nous menace, témoigne de la volonté de l’homme de s’éprouver et peut-être de réveiller un instinct endormi.
Il y a une fascination de la destruction du monde. Peut-être que détruire les certitudes d’une vie trop rangée, c’est permettre de voir éclore l’homme nouveau, dépouillé de siècles ronflants.
En allant plus loin encore, le bunker est aussi la conscience de son individualité, sa singularité. Le bunker est une zone intime et intérieure, une zone de repli, de sécurité, d’endormissement tranquille, cette zone secrète – caché du monde – qui permet les plus grandes libertés.

CMC